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Qu’est-ce qu’un génogramme ?



Le génogramme

Un génogramme va bien au-delà d’une simple énumération d’ascendants et de descendants. Il offre une cartographie globale de la famille, où les relations affectives, les schémas comportementaux et même les antécédents médicaux peuvent être visualisés d’un seul coup d’œil.

Selon une enquête réalisée par l’American Psychological Association près de 60 % des thérapeutes familiaux outre-Atlantique déclarent utiliser régulièrement cet outil pour évaluer la dynamique au sein des familles et faciliter la prise de décision clinique.



Quelle est l’origine historique du génogramme et comment a-t-il évolué ?

Le génogramme puise ses racines dans les travaux de Murray Bowen, psychiatre américain et pionnier de la thérapie familiale systémique dans les années 1970. Au départ, Bowen utilisait la notion de “diagramme familial”, un croquis permettant de noter les alliances et les conflits au sein de la famille sur plusieurs générations.

C’est cependant Monica McGoldrick qui, avec son ouvrage Genograms: Assessment and Intervention (écrit en collaboration avec Randy Gerson en 1985), a popularisé le terme “génogramme”.

La théorie de Bowen introduit un concept-clé appelé “différenciation du soi”. Il désigne la capacité de chaque individu à maintenir son identité propre, tout en restant connecté sur le plan émotionnel avec le reste du système familial. Sur un génogramme, il devient possible d’identifier les niveaux de différenciation grâce à la représentation des dynamiques émotionnelles (ex. conflits répétitifs, fusions entre parents et enfants, etc.). Cet aspect systémique s’est révélé particulièrement précieux dans la pratique clinique, mais aussi dans la recherche et l’éducation.

Pour aller plus loin, on peut consulter la référence suivante : Bowen, M. (1978). Family Therapy in Clinical Practice. Rowman & Littlefield.



Comment construit-on un génogramme étape par étape ?

1. Collecte d’informations sur plusieurs générations

La première phase consiste à recueillir des données sur au moins trois générations, voire davantage si c’est pertinent. On s’intéresse aux informations démographiques (noms, dates de naissance, dates de décès, mariages, divorces, adoptions), aux événements marquants (migrations, conflits, faillites, réussites professionnelles), aux liens de parenté biologiques et légaux, mais aussi aux histoires médicales (troubles chroniques, maladies génétiques, problèmes de santé mentale).

Cette étape se révèle parfois délicate : il n’est pas rare que des membres de la famille soient réticents à divulguer certains aspects de leur histoire. Une approche empathique et respectueuse facilite grandement cette collecte. Dans une étude publiée dans le Journal of Family Therapy (2017), on estime qu’environ 30 % des familles peuvent hésiter à transmettre des informations sensibles, par peur du jugement ou par souhait de protéger d’autres proches.

2. Utilisation de symboles standardisés

Une fois la matière première recueillie, on la traduit sous forme de symboles sur un diagramme. Généralement :

  • Un carré désigne un homme.
  • Un cercle désigne une femme.
  • Un triangle peut représenter une grossesse ou un enfant à naître.
  • Une ligne continue symbolise un mariage.
  • Une ligne pointillée indique une séparation ou un divorce.
  • Une ligne en zigzag entre deux individus peut signaler un conflit récurrent ou une relation très tendue.

Afin de renforcer la lisibilité, on peut recourir à des codes couleurs pour mettre en évidence certains traits : par exemple, le vert pour les relations harmonieuses, le rouge pour les ruptures ou les conflits, le bleu pour signaler une pathologie médicale. L’essentiel est d’accompagner chaque symbole d’une légende claire et cohérente.

3. Représentation graphique et organisation

La mise en page se veut hiérarchique : on place généralement les grands-parents en haut, puis la descendance en dessous, et ainsi de suite. On peut choisir de positionner les fratries en ordre de naissance de gauche à droite pour repérer rapidement qui est l’aîné et qui est le cadet. L’idée est de donner une vue d’ensemble structurée, tout en laissant la place à des annotations plus détaillées (maladies chroniques, étiologies, schémas répétitifs).

4. Éthique et confidentialité

Le génogramme implique de manipuler des informations potentiellement sensibles : le respect de la vie privée est donc crucial. Il est essentiel d’obtenir le consentement éclairé des personnes concernées avant de partager ou d’utiliser leur histoire familiale. Dans certains contextes, notamment dans le travail social ou la médecine, la protection des données est encadrée par des lois strictes (comme le RGPD en Europe).



Pourquoi le génogramme est-il si pertinent pour comprendre la dynamique familiale ?

Lorsqu’on interprète un génogramme, on cherche à repérer des schémas récurrents :

  • Les conflits ou alliances qui se transmettent d’une génération à l’autre.
  • Les transmissions intergénérationnelles de croyances (par exemple, la conviction qu’“on ne divorce pas dans notre famille”).
  • Les répétitions de trajectoires de vie (ex. trois femmes successives devenant mères très jeunes, ou plusieurs membres exerçant le même métier).
  • Les événements-clés (décès précoces, migration forcée, traumatismes de guerre) qui peuvent marquer la lignée familiale de façon durable.

Une étude de l’Université de Californie, citée par la National Library of Medicine (2021), montre que la visualisation de ces répétitions aide 65 % des patients à prendre conscience de facteurs de stress transgénérationnels qu’ils n’avaient jamais identifiés. Le génogramme agit alors comme un révélateur : il met en évidence la manière dont chaque individu s’inscrit dans un système plus large, au-delà de ses seuls choix personnels.



Quels domaines professionnels tirent profit du génogramme ?

  • Thérapie familiale et counseling
    Les psychologues et les conseillers conjugaux ou familiaux utilisent souvent le génogramme pour identifier les sources de tensions, mettre en évidence les points de blocage et construire ensemble des pistes de résolution. Le simple fait de “voir” ces liens sur papier ou à l’écran peut déclencher chez les patients un sentiment de reconnaissance de schémas restés auparavant dans l’ombre.

  • Médecine et génétique
    Dans le cadre d’une consultation génétique, tracer un génogramme permet de repérer des maladies héréditaires ou la propension à certains troubles (ex. cancers, diabète, maladies psychiatriques). Plusieurs médecins y ont recours pour établir un dépistage plus ciblé, en fonction des risques identifiés.

  • Travail social et éducation
    Les travailleurs sociaux s’en servent afin de repérer les dynamiques de soutien ou de vulnérabilité dans la cellule familiale. Dans le milieu scolaire, un génogramme sommaire peut éclairer les professeurs sur la situation de l’élève, notamment lorsqu’il traverse un épisode de décrochage ou de difficultés relationnelles.

  • Recherche et épidémiologie
    Les universitaires en sciences humaines (sociologie, anthropologie) utilisent parfois le génogramme pour illustrer des phénomènes sociaux comme la transmission culturelle, les migrations ou la résilience post-traumatique. Son usage s’étend également à l’épidémiologie pour comprendre la distribution de certaines pathologies au sein d’une même lignée.

  • Applications juridiques
    Les avocats ou les conseillers juridiques peuvent recourir à un génogramme pour clarifier les liens entre des héritiers, documenter l’historique familial d’un client ou identifier des facteurs de risque dans certains dossiers (maltraitance, violence domestique).



Quelles sont les limites et les critiques émises à l’égard du génogramme ?

  • Subjectivité des données : Comme la plupart des informations proviennent de témoignages directs, elles peuvent être biaisées ou incomplètes. Certains faits sensibles restent parfois tus, ce qui fausse l’analyse.


  • Complexité pour les grandes familles : Au-delà de trois ou quatre générations, la lisibilité se complique, et il devient ardu de retracer tous les liens de manière exhaustive.


  • Manque de standardisation : Les symboles et les codes couleurs varient selon les écoles de pensée ou les contextes culturels, rendant parfois difficile la comparaison de plusieurs génogrammes.

Il existe également un débat sur l’interprétation : certains thérapeutes insistent sur la nécessité d’avoir des bases solides en psychologie systémique pour éviter les jugements hâtifs. D’autres études soulignent, par exemple, que le génogramme ne doit pas se substituer à d’autres outils d’évaluation (entretiens cliniques, tests psychologiques, etc.) mais plutôt venir en complément.



Comment trouver des sources fiables sur le génogramme ?

Pour affiner vos recherches, utilisez des mots-clés comme “transmission intergénérationnelle”“analyse des relations familiales” ou “arbre généalogique thérapeutique”. Les ressources académiques abondent dans des bases de données reconnues telles que :

La consultation d’articles issus de revues spécialisées (telles que le Journal of Marital and Family Therapy ou le Journal of Family Therapy) renforce la fiabilité de vos informations et assure un regard critique sur les pratiques émergentes.



Quels outils et logiciels facilitent la création d’un génogramme ?

Comme pour les applications ou logiciels d’astrologie, plusieurs solutions existent pour tracer un génogramme de manière plus “propre” que le papier-crayon traditionnel. En voici quelques-unes :

  • GenoPro : Logiciel complet, idéal pour les professionnels. Assez riche en fonctionnalités (rapports détaillés, diagrammes complexes). Payant, mais version d’essai disponible.
  • WinGeno : Une interface plus simple, adaptée aux débutants. Moins d’options, mais le rendu final est clair.
  • Family Echo : Outil en ligne gratuit, très intuitif. Limité pour ce qui est de la personnalisation avancée.
  • Lucidchart : Plateforme visuelle polyvalente, propose des modèles de génogrammes et permet la collaboration en temps réel.
  • VenngageCreately : Également des solutions en ligne axées sur la facilité d’utilisation et la personnalisation graphique.
  • iGenogram : Application mobile pour iPad, payante, avec symboles prédéfinis et génération de rapports PDF.

Ces plateformes se différencient principalement par leur coût, leurs options de personnalisation et leur accessibilité multi-plateformes. Certains logiciels permettent aussi de générer des rapports analytiques (par exemple, des statistiques sur la fréquence de divorces ou de pathologies au sein de la famille), un atout pour les professionnels qui ont besoin d’un rendu très complet.



Peut-on associer l’astrologie au génogramme ?

Bien que le génogramme trouve avant tout ses fondements dans la thérapie familiale systémique et la psychologie, certaines approches plus ésotériques ou symboliques proposent de croiser astrologie et analyse généalogique.

L’idée est d’observer si des configurations astrales récurrentes se transmettent au sein d’une lignée, ou si certains aspects astrologiques ont un impact sur les choix de vie et la dynamique relationnelle.


Cette pratique, parfois appelée “génogramme astrologique”, demeure néanmoins minoritaire dans les milieux académiques. Il n’existe pas de consensus scientifique sur l’interprétation que l’on peut tirer de ces positions planétaires au sein d’une famille.

Toutefois, certains praticiens témoignent de l’utilité de cet outil dans un cadre de développement personnel ou de coaching, soulignant son potentiel symbolique.



Quelles sont les positions planétaires les plus significatives dans un génogramme astrologique ?

Positions planétaires clé dans un génogramme astrologique

Pour analyser les influences familiales à travers un génogramme astrologique, plusieurs positions planétaires méritent une attention particulière. Il n’y a pas de consensus strict, mais les positions les plus souvent considérées incluent celles dans les maisons IV (la famille, les racines) et VII (les partenariats, les relations).

Maisons et planètes à examiner

  • Maison IV (le foyer, la famille) : Les planètes qui s’y trouvent révèlent les dynamiques familiales profondes, ainsi que l’héritage émotionnel.
  • Maison VII (les relations, les partenariats) : Illustre les modèles relationnels, parfois les alliances ou conflits répétés entre membres de la famille.
  • Lune et Soleil : La Lune renseigne sur l’héritage maternel et l’univers émotionnel, tandis que le Soleil est souvent associé à la figure paternelle et à l’identité profonde.
  • Saturne, Vénus, Mars : Selon les contextes, d’autres planètes peuvent jouer un rôle majeur : Saturne pour les structures et contraintes, Vénus pour l’amour et les valeurs, Mars pour l’énergie et les conflits.

Approche globale

Il convient d’adopter une vision holistique : l’interprétation ne se limite pas aux planètes isolées, mais aussi aux aspects qu’elles forment entre elles et à la façon dont elles résonnent au sein des différents thèmes astraux familiaux. À ce jour, la validité scientifique de cette démarche reste controversée. Il est donc conseillé de l’aborder comme un outil complémentaire pour réfléchir à certaines dynamiques, plutôt que comme une vérité absolue.



Comment tirer le meilleur parti d’un génogramme sans tomber dans les pièges ?

  • Confrontez les informations : Discutez-en avec plusieurs membres de la famille pour confirmer ou nuancer les anecdotes et les dates.
  • Adoptez un regard bienveillant : Les génogrammes peuvent révéler des conflits ou des traumatismes enfouis. La posture empathique aide à dénouer les résistances.
  • Complétez avec d’autres approches : Entrevues individuelles, tests psychométriques, consultation de documents historiques… Le génogramme est un outil parmi d’autres.
  • Tenez compte de la culture : Les représentations familiales diffèrent selon les traditions (famille nucléaire, clans élargis, rôles genrés). Faites preuve de sensibilité et d’ouverture.
  • Gardez la confidentialité : Avant toute diffusion, assurez-vous d’avoir l’accord des personnes concernées.



Où trouver des perspectives de recherche et d’évolution sur le génogramme ?

De futures études pourraient analyser l’impact des transformations sociales (mariages de même sexe, familles recomposées, parentalité tardive) sur la structure et la pertinence du génogramme. Par ailleurs, la numérisation de cet outil et la possibilité de le croiser avec de larges bases de données ouvrent de nouvelles perspectives, notamment en épidémiologie génétique ou en sciences sociales. Certaines équipes de recherche explorent aussi l’idée d’un génogramme culturel, mettant en lumière non seulement les liens familiaux, mais aussi les transmissions de valeurs, de rites et de croyances.

Pour approfondir ces réflexions, on peut consulter l’ouvrage suivant : McGoldrick, M., Gerson, R. & Shellenberger, S. (2008). Genograms: Assessment and Intervention. W. W. Norton & Company.



Comment résumer l’intérêt global d’un génogramme ?

Le génogramme s’est imposé comme un outil polyvalent pour décrypter la structure et la dynamique de la famille. Qu’il s’agisse de repérer des maladies héréditaires, d’identifier la source de conflits relationnels ou de comprendre l’impact d’événements historiques sur plusieurs générations, sa valeur heuristique est considérable.

En dépit de certaines limites (subjectivité, difficulté d’interprétation, controverses autour des approches alternatives comme l’astrologie), il demeure un support privilégié pour mieux appréhender le contexte familial de chacun.

Dans un monde où les identités sont de plus en plus plurielles et où les configurations familiales se diversifient, la capacité à visualiser et à analyser ces liens de façon nuancée représente un atout majeur. Un génogramme bien construit, assorti d’un questionnement éthique et culturel, peut contribuer à délier des problématiques ancrées dans l’inconscient collectif d’une famille, tout en révélant ses forces et sa résilience.

En s’appuyant sur des sources académiques solides et en restant attentif aux données contradictoires, on favorise une pratique rigoureuse et respectueuse de cet outil.


La compréhension fine de l’histoire familiale — dans ses aspects relationnels, psychologiques et parfois symboliques — constitue un levier de transformation personnelle et collective. C’est donc tout naturellement que le génogramme, dans ses nombreuses variantes, continue d’évoluer et de susciter un engouement auprès des professionnels, chercheurs et particuliers en quête de sens et d’équilibre.

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